Chapitre 3e : la réaction immunitaire

 

I- Comment réagit notre corps lors d’une infection ?

Activité 26 : la réaction immunitaire rapide

Lors d’une agression par un pathogène, l’organisme réagit rapidement par une réponse rapide également appelée l’inflammation. Sur le site de l’infection, des cellules reconnaissent les micro-organismes pathogènes et attirent sur le lieu de l’infection d’autres cellules, les phagocytes. Ces derniers sont apportés par le sang et vont ingérer, puis détruire les micro-organismes pathogènes, c’est la phagocytose.

La réponse immunitaire rapide est locale.


II- A quoi ressemble un leucocyte ?

Activité 27 : les leucocytes

Le système immunitaire possède plusieurs sortes de leucocytes : les phagocytes impliqués principalement dans la réponse immunitaire primaire et les lymphocytes, impliqués dans la seconde réponse immunitaire.

III- Comment les corps étrangers sont-ils éliminés lorsque la réponse primaire n’a pas fonctionnée ?

Activité 28 : la réponse immunitaire lente

A) L’activation de la réponse immunitaire secondaire

Lorsque l’infection se généralise à tout l’organisme, la réponse immunitaire secondaire intervient. Elle est plus lente, mais globale.

Après détection d’un micro-organisme pathogène, les lymphocytes sont activés et ils vont se multiplier dans les ganglions lymphatiques.

B) Modes d’actions de la réponse immunitaire secondaire

Les lymphocytes B ont pour rôle de produire des anticorps. Ces derniers vont se fixer à des antigènes (marqueurs situés sur les micro-organismes pathogènes). Une fois fixés, les anticorps vont neutraliser le pathogène pour le rendre inoffensif, jusqu’à ce qu’il soit détruit par un phagocyte.

Les lymphocytes T tueurs ont pour rôle de détruire les cellules infectées par des virus.


IV- Quel est le principe de la vaccination ?

Certaines maladies ne s’attrapent qu’une seule fois (varicelle, oreillons, rougeole) et montre donc l’existence d’une mémoire immunitaire.

Certains lymphocytes gardent en mémoire la rencontre avec un antigène, ce qui permet des réactions immunitaires plus rapides et plus efficaces lors de nouveaux contacts avec lui.

La vaccination consiste à injecter un vaccin, c’est-à-dire une forme atténuée ou bien des parties d’un micro-organisme pathogène. Le système immunitaire va alors réagir contre ce vaccin et va apprendre à reconnaitre le pathogène.

Lors d’un second contact avec ce pathogène, la mise en place de la réponse immunitaire secondaire sera alors plus rapide et plus intense, protégeant ainsi le malade.